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Comment le bénévolat a transformé ma vie !

Début d’une nouvelle année scolaire!

Les cours reprennent, le travail, le sport, les cours de musique, les mouvements de jeunesse aussi …

L’agenda se remplit. On veille à se choisir de bonnes habitudes pour sa santé, ses finances, sa paix intérieure, sa famille, son couple, ses amis …

Mais a-t-on pensé à la branche de la contribution au monde, à la société? Un domaine important pour développer cette connexion aux autres, répondre à notre besoin d’appartenance, d’utilité et augmenter notre bien-être.

Un été solidaire!

Les catastrophes climatiques et pandémiques de ces derniers mois nous ont permis de voir de merveilleux élans de solidarité, de générosité, d’entraide et d’actions désintéressées.

C’est beau de voir tous ces voisins se soutenir. C’est bon d’accueillir des étrangers qui accourent pour nous aider.

C’était inattendu d’assister à tous ces mouvements qui se sont créés.

Pas besoin de se connaître, ni de s’apprécier. On agit sans attendre en retour, simplement parce que cela semble normal, parce que ça fait sens, parce que c’est gai de s’investir ensemble!

On m’a appris que les Hommes, de nature sociale, se lient aux autres quand ils ont un ennemi, un danger commun. L’entraide est naturelle pour l’Homme. Et moins il y a de confort dans une population, plus il y a de l’entraide.

Inversement, plus on est aisé, plus on a tendance à agir seul, en faisant appel à des services payants. Le sentiment de sécurité nous isole, nous enferme et nous fait oublier que d’autres sont dans la nécessité.

Faut-il vraiment attendre que les catastrophes surviennent pour se réunir autour d’un projet commun sans but lucratif? N’est-il pas plaisant d’œuvrer ensemble simplement pour le bonheur de se retrouver, de se sentir utile et d’agir pour la communauté?

Agir dans son quartier:

C’est ce que propose l’ASBL «Je suis ton voisin». Elle nous rappelle que nous pouvons au quotidien, partager un sourire, un trajet, un râteau, un repas, créer un potager commun, ramasser des déchets collectivement avec les gens qui vivent juste à côté de chez nous. De très belles actions sont portées par ces citoyens désireux de recréer du lien. En créant des bulles d’entraide dans notre rue, notre lotissement, on agit à échelle humaine, avec des objectifs atteignables, agréables, résilients.

Mon père m’a dit un jour «Avant de vouloir sauver le monde, commence par apporter quelque chose à ton quartier!».

Et c’est ce que je fais, depuis, en m’investissant dans des projets locaux qui font sens pour moi: des associations sans but lucratif (ASBL) qui rassemblent, qui apportent une dynamique positive à notre région avec l’intention de la rendre plus verte, plus consciente quant à notre impact sur l’environnement, des associations à visée sociale, éducative … Il y a tant et tant de magnifiques projets qui naissent tous les jours, portés par des personnes inspirées qui ont l’envie de créer du beau. Quand on commence à s’y intéresser, on en rencontre partout!

Laissez-moi aujourd’hui, vous expliquer en quoi

le volontariat est essentiel dans ma vie,

à travers cette asbl que j’aime profondément et avec laquelle j’ai grandi.

Tout a commencé par un OUI

Dans la vie, je vous invite à dire OUI!

  • Oui, à ce que vous ne connaissez pas et qui est bon pour vous, pour les autres et pour la planète.
  • Oui, à tout ce qui vous fait sortir de votre zone de confort.
  • Oui, à toutes les occasions de découvrir une autre réalité que la vôtre.

A 16 ans, j’ai dit «Oui» à un de mes profs pour aider à la vaisselle lors d’un événement, afin de gagner de l’argent pour son assoc’. J’y ai rencontré de très belles personnes qui étaient venues également dans le seul but d’aider, sans trop connaître le projet. Puis j’ai dit «Oui» à sa proposition d’animer dans un camp de vacances pour les enfants le même été. Et depuis 12 ans, je dis «OUI!», année après année.

Les CSA, des mouvements de jeunesse un peu différents

Cette association s’appelle «Chaînes de Services et d’Amitiés» (http://www.csav.be/).

Créé il y a 50 ans, au centre de Verviers, le projet est parti de l’intention «d’apporter une solution à l’isolement des personnes âgées et aux difficultés scolaires des enfants immigrés ou défavorisés et de former des jeunes à répondre à ces situations».

Depuis, il n’a cessé d’évoluer et de grandir, porté par tous les bénévoles qui se sont laissés entraîner dans cette aventure, qui ont été touchés, émus et qui ont décidé de s’investir pour soutenir le mouvement. Aujourd’hui, l’asbl propose aux enfants de 6 à 15 ans des camps de vacances, des activités les mercredis après-midi et pendant les congés scolaires, des ateliers lecture et une aide scolaire.

Chacun a son rôle à jouer!

Les animateurs créent des jeux, encadrent, chantent, rassurent et se dépassent pendant leurs congés.

Les permanentes accueillent, coordonnent, inventent, proposent et organisent les événements et les activités tout au long de l’année.

Les bénévoles de l’aide scolaire apprennent à lire et écrire, écoutent les récits de la journée, réconfortent, encouragent et font rire.

Les bricoleurs entretiennent les gîtes, réparent, peignent et embellissent les locaux.

Les motivés nettoient, trient les jouets, les déguisements, les livres et le matériel de plage.

Certains distribuent des colis alimentaires, d’autres vont aider à déménager. Les plus braves participent aux activités qui ramènent de quoi financer les activités, payer les glaces et louer les vélos en été, sans même en profiter. Les administrateurs se réunissent pour gérer, trouver des solutions, discuter de la pérennité du projet et rêver à la façon de l’améliorer.

Mais avant tout, les CSA, c’est une famille. C’est un repère pour les enfants, comme pour les bénévoles. C’est un point de chute. C’est un lieu de retrouvailles. C’est un endroit où l’on se sent chez soi, avec l’Autre. C’est vivre des instants remplis de sens. C’est l’occasion de s’oublier pour mieux se retrouver ensemble, pour mieux se retrouver soi.

Mais quelle idée de faire du bénévolat!

Bénévolat: «Activité non rétribuée et librement choisie au sein d’une association sans but lucratif».

Dans cette ère où l’argent, le temps, la croissance et le «développement personnel» sont mis en avant, pourquoi dépenser son énergie dans un projet communautaire qui ne s’enrichira pas, et ce délibérément et gratuitement?

Qu’y gagne-t-on?

Des rencontres!

Avant tout, les activités bénévoles sont des occasions de sortir de chez soi et d’aller rencontrer l’Autre. Et l’autre, dans ce genre de contexte, parce qu’on y va avec son cœur et pas avec son esprit, parce qu’on retrousse nos manches plutôt que d’ouvrir nos poches, parce qu’on y va délibérément et non contraint, l’Autre est un cadeau.

D’abord, on rencontre les autres bénévoles, qui ont parfois l’âge de nos grands-parents, ou de nos petits-enfants, qui ont une autre culture, une autre éducation, mais qui ont ce même désir de contribuer, qui partagent nos valeurs et avec qui on collabore, avec qui on construit, avec qui on trime parfois, pour un projet plus grand que nous.

Des adultes de référence inspirants de convictions, de détermination, qui soulèvent des montagnes pour rassembler des gens autour d’une même vision, pour trouver des fonds, pour porter et pérenniser un projet louable, et ce, rappelons-le, sur leur temps libre!

Des personnalités uniques, généreuses, bienveillantes, chaleureuses et toujours présentes. C’est aux CSA que j’ai rencontré mes plus proches amis actuels et que c’est également là que j’ai rencontré ceux qui m’ont donné envie de devenir médecin …

Ensuite, on rencontre les bénéficiaires du mouvement. Et c’est avec eux qu’on apprend et qu’on s’inspire le plus.

Ce sont des vies touchantes, qui nous retournent le cœur et nous font redescendre de notre réalité de Bisounours. Cela remet nos pendules à l’heure. On oublie nos petits soucis et on remercie la vie pour ce qu’elle nous offre au quotidien. Peu importe la classe sociale, le pays d’origine, la langue ou les convictions religieuses, lors de nos rencontres, on est juste des êtres humains qui partagent le désir de passer un moment de qualité ensemble.

A ce jour, je n’ai pas trouvé de plus belle raison de vivre.

Enfin, toutes ces personnes avec qui on partage des moments de joie immense, d’authenticité et de simplicité sont des personnes avec qui on reste liés pour la vie. Un coup de fil à un ancien bénévole pour un souper. Un enfant d’un camp d’il y à 15 ans, qui appelle pour demander conseil.

Des personnes rencontrées une seule fois, mais qui restent gravées dans notre mémoire. Des amis qu’on ne voit que dix jours par an, qui font pourtant partie de nous, qui vibrent la même énergie là où ils sont, et qui te font sourire par leur simple existence.

Un refuge, un remède, un endroit où on est soi!

En tant que médecin, je recommande à tout le monde, comme prévention à la déprime, à la mésestime de soi, aux angoisses et au stress: de faire du bénévolat! Quand notre égo prend le dessus et qu’on a du mal à se définir, à trouver notre place dans la société, à savoir ce qu’on veut devenir: SERVIR est la meilleure réponse.

En rejoignant un groupe de bénévoles, on t’accueille comme tu es, là maintenant, et à chaque instant. On t’invite sans attente, sans demande de prérequis ou de qualification. On t’intègre au groupe sans jugement, sans étiquette, sans comparaison. On est heureux que tu sois là, simplement, avec ton sourire, avec ton cœur, avec tes bras.

Parce qu’il n’y a rien de plus juste, de plus vrai, de plus ressourçant et de plus valorisant que d’oublier son enrichissement personnel un instant et de s’entraider pour le bien de la communauté. Souvenez-vous. Connectez-vous à ce sentiment quand quelqu’un vous sourit parce que vous lui avez tenu la porte, quand vous l’avez aidé à monter dans le bus, ou quand vous faites la chaîne avec des colis alimentaires ou des cadeaux pour les personnes sinistrées. Quel meilleur sentiment que de savoir que nous pouvons facilement, rendre la vie de quelqu’un plus douce! Quelle plus belle émotion que celle de sentir qu’on n’a plus besoin de trouver de réponses à nos questions, que tout est là, dans une poignée de mains de remerciement, dans une accolade après entraide et accomplissement, dans des larmes d’apaisement, dans les yeux heureux d’un enfant!

Depuis que j’y ai goûté, je ne peux plus imaginer la vie sans collectivité, sans collaboration, sans partage, sans don de soi pour et surtout AVEC l’Autre.

Des expériences de vie!

Tout comme les mouvements de jeunesse, le sport ou toute autre activité extra-scolaire, le bénévolat est une occasion de grandir et d’expérimenter dans un tout nouveau cadre, en dehors de l’école, de votre famille, ou de votre cercle habituel d’amis. C’est s’émanciper, oser quelque chose de différent, sortir de sa zone de confort, sans aucune obligation, sans contrat, sans pression. Pour les plus âgés, c’est rester en activité, mettre son talent et son expérience à disposition mais également se découvrir de nouvelles compétences à l’âge de la pension. Pour les plus jeunes, c’est approcher le monde du travail, avant d’être engagé.

Tester tous les métiers:

Que ce soient les services que l’asbl propose ou les activités «fric» pour financer les actions du mouvement, les bénévoles font de tout! Cela permet de se découvrir une passion, une prédisposition.

On apprend à animer des enfants, à contacter des organismes, à organiser un événement. On apprend à vendre (des Bics ou des badges à la sortie des magasins), à gérer l’argent, à faire la vaisselle ou à servir dans un bar ou dans de grandes réceptions, à emballer des courses, à gérer la circulation aux événements sportifs, à parler en public pour présenter l’association.

Et puis, on peut entrer dans l’assemblée générale ou dans le conseil d’administration et proposer des idées, débattre sur l’intention du mouvement, apprivoiser la comptabilité, découvrir les lois, les réglementations et chercher des solutions en groupe pour garantir la pérennité de l’ASBL. Une véritable école de la vie, en extra-scolaire!

Apprendre à s’organiser:

Ce n’est pas parce que c’est libre qu’on oublie les règles de savoir-vivre! Faire partie d’une ASBL, c’est aussi respecter ses engagements, les planifier dans son agenda, se lever et être ponctuel, gérer un budget, réserver des places, des billets, trouver du matériel, répondre à des appels à projets à temps.

Apprendre à communiquer:

C’est aussi apprendre à collaborer, à se répartir le travail, à déléguer, à proposer des idées qui ne seront pas toujours adoptées, à conseiller, à se laisser enseigner, à diminuer son niveau d’exigence par rapport aux autres et avoir de la gratitude pour chaque coup de main apporté.

C’est apprendre à communiquer ses peurs et ses faiblesses et à demander de l’aider dans cette co-construction.
C’est aussi apprendre à écouter ses besoins pour toujours y aller avec le sourire et non avec les pieds de plomb, pour dire «Avec joie!», parce que ça nous met en joie, et pas «Avec plaisir» parce qu’on se sent obligé de faire plaisir. C’est donc apprendre à dire «Non», quand on n’a pas envie, quand on n’a pas l’énergie, pour mieux revenir après … ou non.

Apprendre à respecter:

Faire partie d’une asbl, c’est aussi respecter les valeurs du mouvement, porter ses couleurs, ne pas lui porter préjudice. Comme une religion, un parti politique, sa famille ou sa nation, on peut aussi se démener pour protéger et soutenir un projet, une vision.

C’est apprendre à vivre ensemble:

Parce qu’on n’a pas toujours la chance de recevoir de l’attention et de la présence, des conseils de bienséance et des critiques bienveillantes, partager des moments dans une assoc’ donne l’occasion par le mélange des âges, des cultures, des croyances, des éducations, de copier, de s’inspirer et de développer une façon de vivre en société qui convient et respecte le plus grand nombre.

Expérimenter sans pression:

Faire du volontariat, c’est fournir un travail, du mieux qu’on peut. Et c’est toujours valorisé. Ce n’est pas noté, ce n’est pas comparé, ce n’est pas jugé. Tout ce qui est fait, est un plus, est le bienvenu, est mis en avant et remercié!

Ca donne envie d’en faire davantage et de s’améliorer! Est-ce que l’école ne devrait pas d’emblée s’en inspirer?

Utiliser son temps pour ce qui a vraiment du sens!

A l’heure des réseaux sociaux et de la télé-réalité où on regarde vivre les autres, où on les copie, les admire et les jalouse, le bénévolat est une occasion de se déconnecter pour mieux se connecter à soi dans des activités en pleine conscience et découvrir ce qu’on aime, ce qu’on n’aime pas, nos talents, nos difficultés, ce qui fait réellement sens pour nous et ce qui nous touche le plus. C’est créer des souvenirs de pleine présence, et être plus serein au dernier jour de sa vie, d’avoir vécu une vie riche de sens.

Élever l’énergie positive!

Vous connaissez ces moments où un mot, un film, une chanson provoque en vous un déclic, font couler des larmes d’inspiration, décuplent soudainement votre énergie et votre motivation?

Ce fut mon cas, en cours de physique, avec le mot ENTROPIE.

«L’entropie peut se définir par le degré de désordre d’un système. Plus l’entropie du système est élevée, moins ses éléments sont ordonnés, liés entre eux, capables de produire des effets mécaniques et plus grande est la part de l’énergie inutilisable pour l’obtention d’un travail et libérée de manière incohérente.»

J’ai compris ce jour là que j’étais réellement inspirée par les actions qui réduisent l’entropie. Le plus difficile est d’initier le changement. Donner envie aux différents éléments du système de lutter chacun contre leur propre entropie, de s’organiser et de collaborer dans la même direction, pour utiliser notre énergie à la création d’un projet commun, beau et bon pour tous.

Et puis il y a eu ce film «Un monde meilleur» qu’on nous a projeté et que je vous conseille de visionner! C’est l’histoire d’un enfant qui explique que pour rendre le monde meilleur, il suffit d’aider 3 personnes. Que ces 3 personnes heureuses de ce geste désintéressé vont aller en aider 3 autres. Et ainsi de suite. J’ai compris que pour initier le changement dans l’esprit des gens, il fallait commencer par prendre du plaisir à servir et à les inspirer dans cette dynamique positive.

Et plus on agit ainsi, et plus on s’entoure de personnes animées par l’envie de diminuer l’entropie. C’est ce que
je me rappelle en ramassant les déchets dans un parc, en nettoyant les WC au camp, en faisant des heures supplémentaires pour soulager d’autres soignants. On diminue l’entropie du système, on fait notre petite part de colibri et on inspire les autres colibris!

Un choix – du choix!

Contrairement au travail, aux jobs d’étudiants ou à toutes ces bonnes actions réalisées parce qu’on nous les a demandées, ou parce qu’on pense que ça se fait, le bénévolat est dépourvu de cette notion de DEVOIR. De ce fait, il ne sert à rien d’imposer à votre enfant, votre conjoint ou votre grand-mère qui s’embêtent le week-end, d’aller aider dans telle association. Cela deviendrait une sorte d’obligation. Inspirez-les plutôt à vous suivre dans cette dynamique positive, valorisante, grisante …
Le volontariat, c’est où on veut, quand on peut, dans le projet qui nous attire, uniquement parce qu’on en a envie, qu’on s’y amuse bien et qu’on s’y sent bien!

Je vous ai parlé des CSA ici, mais évidemment tout le monde n’a pas envie de s’investir pour les mêmes projets! Et tant mieux! Le monde a besoin de tous les talents et de tous les goûts! Que ce soit dans ton quartier, dans ton pays ou à l’étranger, il existe des milliers de projets, d’actions, d’événements auxquels tu peux te joindre ou que tu peux décider de créer!

Voici une liste non exhaustive des projets auxquels vous pouvez participer, contribuer de manière
ponctuelle ou régulière dans la région:

N’hésite surtout pas à nous contacter sur Facebook ou par mail pour nous demander des infos, des
idées, des contacts …

Tu peux aussi aller sur la page «Je suis ton voisin» pour créer une bulle d’entraide dans ton quartier et porter de petits ou grands projets avec tes voisins pour vivre mieux, au quotidien.

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Les aliments ultra-transformés

Qu’est-ce que c’est?

En quoi est-ce dangereux pour notre Santé?

Et comment les éviter?

Les aliments ultra-transformés, de quoi s’agit-il?

D’après la définition la plus récente (2017), les AUT sont:

Des formulations industrielles élaborées, contenant au minimum 5 ingrédients tels que des graisses, du sucre, du sel et surtout des additifs non utilisés en cuisine domestique, destinés à imiter les propriétés naturelles des aliments bruts ou à masquer des saveurs non désirées.(1)

Pour rappel: les études ont bien rapporté le lien entre une consommation significative d’aliments transformés et de nombreuses conséquences sur la Santé:

Surpoids, obésité, maladies chroniques telles que le cancer, le diabète de type 2, le syndrome de l’intestin irritable, les maladies cardiovasculaires ou encore l’augmentation des symptômes dépressifs.(4–6)

En Belgique, les AUT représentent environ 1/3 des apports caloriques d’un adulte! (1/2 aux États-Unis).(2,3) Interpellant, non?!

Mes conseils pour limiter votre consommation d’AUT au quotidien

Tout d’abord, il faut les reconnaître!

Depuis 2009, le Docteur Monteiro et son équipe proposent la classification NOVA (bien plus intéressante que le Nutri-Score) pour catégoriser les aliments selon leur degré de transformation. Cette catégorisation internationale NOVA assigne les aliments en quatre groupes:

Pour vous aider à classer les aliments dans ces 4 groupes NOVA et traquer les aliments ultra-transformés, téléchargez l’application mobile «Open Food Facts». Un coup de scan sur le produit désiré et vous obtenez facilement le numéro du groupe NOVA auquel il appartient.

L’application «Siga», développée par Aris Christodoulou et son équipe, classe les aliments selon un indice allant de 1 pour les aliments bruts ou non transformés, à 7 pour les plus transformés.

Ensuite, privilégiez principalement les produits de la catégorie 1 (aliments bruts) provenant idéalement de petits producteurs locaux.

Enfin, achetez des produits avec une liste courte d’ingrédients qui vous sont familiers.

Mes recettes maison

Que diriez-vous de continuer à consommer vos repas préférés, mais sans AUT? Voici mes recettes maison du cordon bleu et du granola crunchy. Je vous laisse les comparer aux recettes industrielles ci-dessous. A vous de jouer !

  • Cordon Bleu
  • Granola Crunchy

La recette du cordon bleu en grande surface:

Plus d’une vingtaine d’éléments !

La recette «maison» du cordon bleu:

Ingrédients pour deux personnes:

  • 2 grandes escalopes de dinde (ou de poulet)
  • 2 tranches de jambon
  • 2 tranches de fromage local
  • 1 oeuf
  • Farine
  • Des flocons d’avoine ou des Corn Flakes sans sucres ajoutés

Préparation:

Aplatir les escalopes à l’aide du plat de la lame d’un grand couteau. Saler et poivrer. Placer une tranche de
jambon et une tranche du fromage sur l’escalope. Refermer les escalopes et si besoin, les maintenir avec un cure-dents.
Préparer trois assiettes creuses, une pour la farine, une pour l’oeuf battu et une pour les corn flakes
préalablement mixés. Passer les cordons bleus dans la farine, l’oeuf puis dans la chapelure. Pour une belle
dorure, répéter les mêmes étapes.
Cuire les cordons bleus à la poêle 5 minutes de chaque côté puis les enfourner 10 minutes à 180°C.

Bon appétit!

Sources:

  • Gibney MJ. Ultra-processed foods: Definitions and policy issues. Curr Dev Nutr. 2019;3(2):1–7.
  • Vandevijvere S, De Ridder K, Fiolet T, Bel S, Tafforeau J. Consumption of ultra-processed food products
    and diet quality among children, adolescents and adults in Belgium. Eur J Nutr. 2019;58(8):3267–78.
  • Steele EM, Baraldi LG, Da Costa Louzada ML, Moubarac JC, Mozaffarian D, Monteiro CA. Ultraprocessed
    foods and added sugars in the US diet: Evidence from a nationally representative cross-sectional
    study. BMJ Open. 2016;6(3):1–8.
  • Lane MM, Davis JA, Beattie S, Gómez-Donoso C, Loughman A, O’Neil A, et al. Ultraprocessed food and
    chronic noncommunicable diseases: A systematic review and meta-analysis of 43 observational studies. Obes
    Rev. 2021;22(3):1–19.
  • Cranston JM, Crockett AJ, Moss JR, Pegram RW, Stocks NP. Ultra-Processed Food and Health
    Outcomes: a narrative review. Nutrients [Internet]. 2020;12(Cvd):1–33. Available from:
    https://www.mdpi.com/2072-6643/12/7/1955
  • Hall KD, Ayuketah A, Brychta R, Cai H, Cassimatis T, Chen KY, et al. Ultra-processed diets cause excess
    calorie intake and weight gain : an inpatient randomized controlled trial of ad libitum food intake. Cell Metab.
    2019;30(1):67–77.